Denise Desautels : Elle, Ulysse – Un retour : Poésie : avec des œuvres de Stéphanie Béliveau : Noroît : 2025 : 128 pages

Je n’avais d’abord pas prêté attention au sous-titre de cette œuvre. C’est là pourtant davantage qu’un simple détail. Du reste, rien dans ce livre n’est un simple détail. Le moindre mot importe. Pierre dans certains cas ou caillou que l’on doit retourner pour éviter de n’en lire que la surface : le menu ici est de taille, jamais négligeable, à la virgule près. Certes, Elle, Ulysse, comme titre a de quoi accaparer l’attention du lecteur. C’est là un titre étonnant, qui fait oxymore, bouscule une longue tradition, semble annoncer que sera régénérée ici la fiction homérique, que sera androgynisé en quelque sorte son héros légendaire, du moins en apparence, mais là ne se situe pas le propos de Denise Desautels. L’incursion qu’elle accomplit avec son livre n’a donc nullement trait à la question du genre, bien qu’Ulysse soit féminisé. Le personnage dont la narratrice retrace, évoque et poursuit le parcours (parcours qui va dans tous les sens jusqu’à celui du retour), le « elle » du titre, partage plutôt avec Ulysse, son pendant masculin, une inscription marquée fortement dans l’errance et le voyage. Ainsi, ce titre est-il de l’ordre de la comparaison, les deux personnages ayant en commun de traverser des mers. Ils ne se fixent nulle part, quoique vers la fin de leur existence, aimantés par l’origine, les voici s’aventurant sur le chemin du retour.

L’ouvrage principal est précédé de Mes solitudes, une suite qui, comme le mentionne la poète dans un bref avant-propos, semble ici « avoir trouvé sa place », en tête donc d’Elle, Ulysse. Les deux textes se font en effet écho. L’un annonce, l’autre développe. Dès la première page de Mes solitudes, comme déjà inscrite dans le retour d’Elle, Ulysse, la poète écrit : « Quoi qu’il arrive l’enfant se tient toujours là debout douloureuse. » Cet enfant est celle qu’on retrouvera dans la seconde partie du livre. Elle est « [d]es décennies plus tard inconsolable celle que (la poète) traîne de livre en livre. » De fait, on tourne la page et l’enfant dans le second poème en prose est toujours là. Or la fillette n’est pas seule. Sa mère est aussi présente. Pénélope sera son nom dans la seconde partie (Elle, Ulysse). Sa mère, « s’infiltrant par tous les pores s’emparant goulûment de chaque parcelle du corps de son orpheline fille […]. Puis l’avalant. »

La difficile relation mère-fille fait l’objet des deux « récits ». Je parle de récits. Ai-je raison d’utiliser ce terme ? Oui et non. Oui, parce que la poète raconte une histoire. Non, parce qu’elle fait plus que simplement raconter ou en tout cas, elle le fait sur un mode qui bouscule les catégories des genres littéraires. Nous avons affaire ici à du texte, du texte poétique certes, où la fiction occupe une certaine part (selon ce que lecteurs et lectrices viendront suppléer en imagination ou par le prolongement de leur interprétation), fiction ne serait-ce qu’en vertu du traitement poétique, de ses processus de métaphorisation. Mais davantage que de fiction, il faudrait parler de la lecture analytique qu’entreprend ici la poète en revenant sur ses traces, en remontant le fil de ses voyageries. Voici Denise Desautels métamorphosée en Ulysse, voire en Thésée. La poète parcourt le long dédale de son existence. La poésie sera son fil d’Ariane. Sa mère sera le Minotaure. Mais en traversant ainsi sa propre histoire, il ne s’agira pas pour la poète de tuer, sinon symboliquement, le monstre qui depuis l’enfance a noué son cœur d’ « orpheline » (une autre Orphée) et dont la poésie sera l’instrument non pas de guerre, mais de pacification — le retour préludant sans doute à une ultime réconciliation.

Des images du premier texte sont reprises dans le grand Elle, Ulysse. Par exemple, dans les deux cas, la fille est comparée à une marionnette (une « minuscule marionnette manœuvrée au gré d’une adroite obstination maternelle. » peut-on lire dans Mes solitudes. Ici, comme là, la mère se méfie de la bougeotte de sa fille. De ses agitations hors de son giron. Le constant remue-ménage de sa fille, elle le redoute, la conduira au grand déménagement, au départ. La mère condamne l’emprise qu’exerce sur sa fille la fascination de l’ailleurs : « L’ailleurs est dangereux. » (Mes solitudes) Cette suite brève aborde, comme le fera Elle, Ulysse, aux rivages de la toute dernière solitude, celle où le corps fatigué entrevoit sa fin prochaine. Le texte se termine de fort belle manière : « Or déjà l’insomniaque vieillissante réclame une main aimée dans la sienne au dernier moment. »

Elle, Ulysse est à mon sens un texte majeur. Or, je le confesse, j’ai parfois eu de la difficulté à lire la poésie de Denise Desautels. Il me fallait persévérer pour y trouver ma voie. Les pierres à retourner me paraissaient lourdes. Les cailloux freinaient ma lecture. Il me semblait que pierres et cailloux, dressés en quelque sorte à l’horizontale, formaient un mur hermétique m’interdisant l’accès au sens du texte, aux propos de la poète. À dire vrai, j’avais peu fréquenté ses ouvrages.

Il est des poètes qu’on doit approcher en y mettant du temps. Il faut les lire lentement. S’habituer à leur univers. Il n’y a rien de très simple dans la poésie de Denise Desautels. Sa sensibilité est telle qu’il semble falloir à la poète emprunter les voies de l’intelligence pour dénouer les nœuds qui lui enserrent le cœur. Chose certaine, dans Elle, Ulysse, ainsi que dans Mes solitudes, lecteurs et lectrices parviennent non sans aisance à suivre son parcours, ses déambulations dans les dédales de sa mémoire, dans le labyrinthe d’une histoire dont elle remonte le cours. Oui, tout cela demeure fort intelligent, mais non point hermétique, pas de mur ici dressé, si jamais il en fut, faisant obstacle à la collaboration du lecteur.

Denise Desautels est une perfectionniste. J’ai évoqué l’importance du moindre détail dans ses poèmes. Il faut lire aussi soigneusement qu’elle écrit. Lire vraiment afin d’apprécier la justesse des citations données en exergue : « Une mère morte est un fantôme, et c’est pire. » Diana Colonna. Je ne commente pas. Et je ne commente pas non plus, ces quelques mots inscrits sous le titre : « Elle. / C’est elle. / C’est moi. // Peut-être nous. » Je ne commente pas, sauf à dire que j’avais tort de dire qu’il n’y a rien de simple dans la poésie de Denise Desautels. Ces paroles sont limpides. Souvent ce sont les lecteurs, moi en tout cas, qui manquent de simplicité, qui lisent sans lire, comme ici, ces mots qu’on risque de ne pas suffisamment méditer. La poète n’a-t-elle pas évoqué dans Mes solitudes ce qu’elle a appelé « la solitude universelle » et cité en exergue les mots de Nicole Brossard : « Solitude encombrée d’humanité » ? Elle, Ulysse, bien que fortement autobiographique, ne raconte pas que les démêlés (nœud encore) de la fille et de la mère, mais réfère, à travers le tissu de sentiments et de réflexions de la poète, à des expériences résonnant aussi chez autrui. Oui, elle, c’est aussi « Peut-être nous. »

À ce stade-ci de mon compte-rendu, force est d’admettre que je n’ai encore rien dit. Certes, j’ai laissé entendre que cet ouvrage est riche et magnifique, qu’il traite de la relation problématique d’une fille avec sa mère, j’ai opiné du bonnet à l’idée voulant qu’au creuset de la vieillesse soit encore présente la jeunesse, que l’enfant ne meurt pas et qu’au retour les méandres de la mémoire font encore entendre ses cris, sa tristesse et ses souffrances. Enfin ! J’ai dit tout cela, mais je n’ai rien dit. Rien de la beauté de ces poèmes. Rien de la savante composition de cette œuvre. Enfin, je n’ai ni souligné la trajectoire que connaît ici la poète, ni mentionné les étapes de sa démarche aboutissant à une certaine réconciliation. Après tant de rage, d’accusations et de reproches, de condamnations, voici que vieillissante, la poète pose un regard neuf sur son passé. Il n’y aura pas ici de réparation simpliste, de lunettes roses déformant la réalité, de facile révisionnisme, pas de happy ending à la Disneyland. Mais, quelque chose comme un rêve, une vie rêvée apparaîtra, un espoir, disons, des vœux, l’évocation d’une certaine utopie, une prise en charge de la destinée de l’humanité, alors que la guerre ne cesse jamais de faire ses ravages. La solitude de la poète s’ouvrira encore plus largement à la « Solitude encombrée d’humanité » dont parle Nicole Brossard. Aux affrontements mère-fille succédera la conscience élargie de conflits sévissant à l’échelle de la planète.

Je le répète. Dans ces poèmes, aucun mot n’est de trop. On croira à tort que la poète coupe parfois les cheveux en quatre. C’est qu’on sautille en la lisant. Le premier mot du texte : « Ulysse. » Puis, les vers suivants : « De quel voyage est-elle revenue. / Ou plutôt duquel reviendra-t-elle. / Ou plutôt encore duquel est-elle en train de revenir. / Ne pas revenir. » Tout cela est de l’ordre du performatif. Ce sont des couches de réflexions superposées. Si l’on y tient, oui, tout cela est intellectuel. Mais, je le répète, une grande émotion est une mer intérieure sur laquelle avance le frêle esquif de la poète. Elle tente de saisir le sens de ses naufrages, de ses sauvetages. Rien n’est désincarné dans le souci de vivre et de comprendre qu’elle manifeste tout au long de son odyssée. Son souci de la condition féminine est bien présent, bien vivant. Dans la sororité, les voyageuses font nombre. La poète examine leur condition, parle de la honte, de la réprobation qu’essuient les voyageuses, qui elles-mêmes se perçoivent souvent comme étant des « fuyardes ».

Évidemment, il y a plus. Beaucoup plus. Mais, je m’arrêterai toutefois au trop peu que j’ai mentionné. Lecteurs et lectrices découvriront par eux-mêmes les merveilles que renferme cet ouvrage.


Oui. Je t’ai abandonnée. Entourée  
et cependant me suis coupée de toi.
Toi t’en allant bouche cousue  
— ton bagage de secrets en cendres  
seule  
anonyme  
dans ce quelconque lieu.
Ton néant.
Ta fin.

Maintenant qu’en moi tout va s’achevant  
déjà apparaît et pleure la mourante à venir  
et murmure
accompagne-moi  
illumine-moi ma mère.

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Auteur : Daniel Guénette

Né le 21 mai 1952, Daniel Guénette est originaire de Montréal. Il a vécu la majeure partie de son existence dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Après des études en lettres à l’Université de Montréal, où il obtient un diplôme de maîtrise en création littéraire, il enseigne la littérature au cégep de Granby. En 2011, il prend sa retraite après 34 années d’enseignement. À l’aube de la soixantaine, il renoue avec l’écriture qu’il avait cessé de pratiquer durant près de vingt ans. Il publie chez Triptyque deux recueils de poésie, Traité de l’Incertain en 2013 et Carmen quadratum en 2016, ainsi qu’un récit, L’École des Chiens, en 2015. Dans son œuvre antérieure alternaient ouvrages de poésie (3 titres au Noroît, 2 chez Triptyque) et productions romanesques (3 titres chez Triptyque). Ces ouvrages furent publiés entre 1985 et 1996. L’ensemble fut bien reçu par la critique. À l’occasion du vingtième anniversaire des éditions Triptyque, feu Réginald Martel écrivait : « Et on soupçonne que bien des éditeurs seraient ravis d’inscrire à leur catalogue, parmi quelques auteurs de Triptyque, le nom d’un Daniel Guénette, par exemple. » J. Desraspes a enchanté Jean-Roch Boivin : « Ce roman est un délicieux apéritif, robuste et délicat, son auteur un écrivain de talent et de grands moyens. » Réginald Martel parle d’un roman « qu’on dévore sans reprendre son souffle » ; il salue également la parution des romans qui suivent, se montrant surtout favorable à L’écharpe d’Iris. Pierre Salducci écrit dans Le Devoir un article élogieux sur ce roman : « L’écharpe d’Iris est une réussite, une petite musique qui nous parle de la nature humaine et qu’on n’arrive pas à oublier. Un roman magnifique, un vrai. Pas un phénomène de mode. Pas un produit branché et périssable. Mais de la littérature. Tout simplement. » L’École des Chiens, qui en 2015 marque le retour de l’auteur au récit, a été commentée par divers blogueurs, dont le poète Jacques Gauthier : « Ce beau récit du poète Daniel Guénette évoque, avec pudeur et humilité, les onze années vécues auprès de Max qu’il a dû faire euthanasier à cause d’un cancer. Ils sont rares de tels livres qui traitent si tendrement de la relation entre un homme et son animal de compagnie. Ça parle de vie et de mort, d’attachement et d’amitié, d’enfance et de solitude. » Pour sa part, Topinambulle écrit : « Dans ce très beau récit, un homme apprivoise doucement le deuil de son chien. À la manière de Rousseau, Daniel Guénette nous invite à le suivre dans ses promenades, dans les méandres de ses souvenirs, où l'évocation de l'ami fidèle nous servira de guide. ». Dominic Tardif, dans Le Devoir, 4 juillet 2015 a rendu compte chaleureusement de L’école des chiens. Il a souligné qu’avec ce récit, l’auteur avait produit « de la vraie littérature » : « Plus qu’un livre sur un maître et son animal, L’école des chiens célèbre le pouvoir de l’écriture qui, chez Daniel Guénette, n’aspire pas à remplacer l’en allé, mais bien à en continuer la vie. » Recommandé avec enthousiasme à ses téléspectateurs, L’école des chiens a fait l’objet d’un échange de cadeaux à l’émission LIRE présentée sur ARTV. À partir de 1975, l’auteur a collaboré à diverses revues de littérature à titre de poète et de critique. On a pu lire ses recensions dans la revue Mœbius. Pour l’une d’elles, l’auteur a été finaliste au Prix d’excellence de la SODEP 2016, dans la catégorie Texte d’opinion critique sur une œuvre littéraire ou artistique. Plus récemment, l’auteur a publié deux nouveaux titres en poésie, Varia au Noroît en 2018 et, à l’hiver 2023, La châtaigneraie aux Éditions de la Grenouillère. Pour ce recueil, le poète a été finaliste au Prix d’excellence du webmagazine La Métropole. Dans la recension que réserve à cet ouvrage la revue LQ, le critique Antoine Boisclair écrit: « Ce recueil émouvant, très maîtrisé du point de vue formel, témoigne d’un savoir-faire indéniable. » Le critique et poète français Pierre Perrin écrit dans sa revue trimestrielle de littérature, la revue française « Possibles », ne pas confondre avec la revue québécoise du même nom : « Daniel Guénette a le vers sûr, souvent proche de l’alexandrin, parfois très bref. Il sait restituer une vie, avec sa foudre, ses éclairs, et les moments de calme, voire de communion. La Châtaigneraie constitue un beau recueil presque filial. » Pour sa part, dans Le Ou'tam’si magazine, Nathasha Pemba déclare que « La châtaigneraie est un recueil de poésie qui a l’allure d’un hommage, d’un renouvellement du contrat amical. C’est une poésie ontologique qui va au fond des choses pour faire émerger l’être. Daniel Guénette une fois plus confirme qu’il est poète, le poète de l’amitié, le poète de l’altérité, le poète de l’éternité. » Outre ces recueils de poésie, l’auteur fait paraître quelques nouveaux romans. De Miron, Breton et le mythomane, paru en 2017 à La Grenouillère, Dominic Tardif écrit dans Le Devoir : « Chronique des glorioles imaginaires d’un grand taquin aimant (se) conter des histoires et fabuler une légendaire vie d’aventures, Miron, Breton et le mythomane est le carton d’invitation d’une fête organisée en l’honneur du mensonge auquel s’abreuve n’importe quelle forme de littérature digne de ce nom. » Pour sa part, Dédé blanc-bec reçoit dans Nuit Blanche un commentaire signé Gaétan Bélanger : « Le ton poétique empreint d’humour et de nostalgie adopté par l’auteur rend extrêmement agréable la lecture de ce roman émouvant. Il faut préciser que, tout d’abord, il est un peu déroutant de suivre les bonds fréquents de la narration dans le temps. Plus que de simples digressions, elles donnent parfois l’impression que l’auteur saute du coq à l’âne pour revenir aux mêmes événements, observés sous un angle différent. Mais on s’habitue vite à cette manière ou à ce style et on l’apprécie pour son originalité. Voilà donc un roman au texte minutieusement poli et se démarquant par sa qualité et son audace. » Vierge folle est le dernier roman de l’auteur. La recension parue dans Culture Hebdo se termine avec ces mots : « Nous vous laissons le soin de découvrir la conclusion. Excellent, est un euphémisme. On a adoré. » Ce roman, sans doute le meilleur de l’auteur, s’il a suscité l’enthousiasme de ses lecteurs n’a guère fait l’objet de recensions sérieuses. Pour des recensions sérieuses, il aura fallu attendre l’hiver 2023. Au billet d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie, se sera ajoutée dans Le Devoir une chronique de Louis Cornellier consacrée non pas à un roman ou un recueil, mais à un essai. Le journaliste y salue d’abord le travail entrepris par l’écrivain sur son blogue : « Fin lecteur de poésie, l’écrivain s’y impose comme un critique raffiné, érudit et amical dont le style, limpide et élégant, s’apparente à celui de la conversation relevée. Ces qualités en font une rareté dans le paysage littéraire québécois. » Puis, il rend compte de l’essai : « Dans Le complexe d’Orphée (Nota bene, 2023, 186 pages), l’écrivain se fait plus essayiste que critique en proposant « une manière de promenade » dans laquelle il tente « de saisir la nature de la poésie ». Fidèle à son approche modeste et exploratoire, il déambule en compagnie des poètes et penseurs qu’il aime afin de délimiter son objet, tout en cultivant le souci de ne pas l’enfermer. » Il conclut sa chronique en ces termes : « Partisan des « poèmes limpides » qui disent de « simples vérités », Guénette trouve dans la poésie un antidote « à l’endormissement de [ses] facultés » ou, comme l’écrit Valéry, un discours « chargé de plus de sens, et mêlé de plus de musique, que le langage ordinaire n’en porte et n’en peut porter ». Fénelon aurait aimé ce livre admirable. » La conclusion de l’article d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie était elle aussi plutôt réjouissante : « Romancier accompli (son dernier récit, Vierge folle, est paru en 2021 aux éditions de La Grenouillère), critique littéraire important (son blogue, intitulé Dédé blanc-bec, offre des comptes rendus très étoffés sur des publications québécoises), Daniel Guénette est aussi un poète qui mérite toute notre attention. »

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