Nora Atalla : Varappe : Poésie : Éditions Mains libres : 2024 : 132 pages

Après Morts, debout ! et La révolte des pierres — mais, ses œuvres antérieures sans doute déjà le manifestaient, force est de constater que Nora Atalla se préoccupe grandement du sort réservé aux hordes des laissés-pour-compte que génèrent les guerres d’aujourd’hui et les totalitarismes. C’est à ces autres, à ces anonymes qui ont tout perdu, tout quitté que la poète consacre le présent recueil. C’est à leur sujet qu’elle écrit, pour eux dont le monde se délite. Elle se porte à leur secours.

On dira que les mots, ceux du poème surtout, ne font pas le poids face aux appétits voraces du grand capitalisme. Cet ogre, nulle part la poète ne le désigne en ces termes. Mais, dans les volutes de fumées qui montent des gravats, le lecteur et la lectrice saisissent de quoi tout cela retourne. Le propos est ici nettement politique, bien que, pour engagée qu’elle soit, la poésie atallienne n’affronte pas nommément les idéologies et les systèmes politiques. La poète ne montre pas du doigt tel ou tel potentat. Si dans À découvert un Fernand Ouellette levait un doigt accusateur en désignant les Videla, Brejnev et autres Pinochet de notre très bas monde, Atalla s’en abstient. Elle s’intéresse plutôt aux victimes de leurs avatars actuels.

Tout comme l’autre Ouellet, il s’agit de Pierre cette fois, l’auteur d’Hères, migrant, il est question dans Varappe de ceux et celles qui s’aventurent sur les mers à la recherche d’une terre d’asile. Si le style des deux poètes diffère, leurs propos toutefois se rejoignent. Loin de l’ample et toute lyrique poésie de Ouellet, pour ne pas dire épique, celle d’Atalla privilégie la forme brève. Son esthétique, dans certains poèmes du moins, est de l’ordre de la litote, de l’énoncé souvent fragmenté, comme brisé en miettes. Sans doute cette brisure, cette forme où du blanc isole des énoncés dans la page, résulte-t-elle du signifié, le signifiant manifestant alors les brisures, les déchirures du monde ? La poète opte pour une manière tout elliptique. Elle dépose de petits groupes de mots, enchaîne des vers en choisissant de ne pas les relier entre eux, par la logique du discours. Donnons un exemple.

Tension des nerfs sous l’oreiller
l’existence s’effrange 

petite boîte de tôle cabossée

les rêves crèvent 
dans la poussière hiératique

Si l’on ne sait pas très bien en quoi la poussière peut être dite hiératique (une lecture approfondie le révélerait peut-être), il est plus difficile de figurer le rapport qu’entretient la « petite boîte de tôle cabossée » avec le reste du poème (une lecture attentive permet toutefois de croire qu’il s’agit ou bien d’un cercueil ou bien encore d’un abri temporaire : on y dort les nerfs à vif et, malgré tout, le rêve parvient à frayer son chemin, à s’élever de son lit de poussière).

Ce type d’opacité poétique, ce léger hermétisme (je dis léger puisque la petite lecture attentive que je viens de réserver ici à ces quelques vers montre très bien que les significations ne fuient pas qui entreprend vraiment de les saisir au vol) n’est pas tout à fait représentatif de l’ensemble du recueil. Il n’en demeure pas moins que certaines phrases nominatives ou phrases dont les verbes sont formulés à l’indicatif présent contribuent à donner aux poèmes de ce recueil un certain caractère abstrait contrastant grandement avec l’empathie qui cependant résonne dans l’ensemble du recueil. Sans doute, la distance est-elle le corollaire d’une poésie impersonnelle, impersonnelle dans le sens où le « je » de l’auteur ou de l’autrice n’en occupe pas le centre, s’effaçant devant l’ampleur de son sujet, lequel est ici est de l’ordre du collectif, d’un vaste regroupement d’êtres humains. Songeons à la poésie encyclopédique d’un Saint-John Perse. Bien sûr son lyrisme maîtrisé à l’extrême, dont le souffle majestueux semble le conduire au zénith de l’expression poétique, l’éloigne-t-il de l’humble parole du premier venu, fût-il poète. Le verset de Perse n’entretient que très peu de rapport avec le discours mesuré, tout finement ciselé de Nora Atalla ; cependant, ces deux poètes en jetant leur regard sur la vastitude plutôt que sur leur nombril sont-ils entraînés à produire une poésie dont les dimensions dépassent leur propre personne. Ainsi, lisant Varappe, à l’instar de la poète, c’est à la rencontre des autres que nous nous rendons, et non pas de la poète elle-même. Celle-ci est-elle pour autant absente de son ouvrage ?

Au milieu du recueil, ailleurs également, sa présence ou en tout cas celle d’un être individué apparaît. Alors que partout ailleurs des chairs anonymes sont déchiquetées dans les nombreux conflits qui font de notre monde un enfer à ciel ouvert, ces poèmes où s’exprime néanmoins une souffrance, individuelle, offrent une substance concrète, leur propos se faisant plus précis. Le poème parle de manière incarnée. Sortie comme de la masse des flots de migrants, une personne apparaît. Tout se passe comme si la poète avait isolé un être pris au hasard au sein de cette multitude d’errants. Elle nous fait alors accéder à son âme, à sa maison intérieure, à celle bien réelle, sise dans telle ou telle rue qu’elle a dû précipitamment quitter.

Un morceau de pain traîne sur la table 
le téléphone résonne
parmi des mots griffonnés
en douce      le gémissement   

dans la rue       la pluie
aujourd’hui pas de courrier
le café refroidit une tasse
au salon git une pantoufle

sur une feuille se brise le cœur
l’encre brouille les lettres

des photos vieillissent dans leur cadre
au jardin      le rosier se fane 
une balançoire vide le soleil de midi

entonnoir       la vie s’écoule

Je dis qu’on voit ici une personne. Plutôt, la voix de la poète nous la fait-elle entrevoir. Nous entrons dans ses souvenirs. C’est cruellement une absence sur la balançoire vide qui donne à voir cette personne dont la maison est elle-même abandonnée. Mais un vrai « je » surgit dans un poème quelques pages plus loin : « J’épluche les personnages / sur les photos / hasard de la jeunesse ». C’est là une rare manifestation du « je ». Ailleurs, le « nous » se rencontre plus fréquemment : « Nous palpons le précipice / reconnaissons l’étau ».

Je souhaiterais m’arrêter à ce précipice. Mais d’abord, retrouvons les migrants, retournons au milieu de la mer. Nous nagerons alors en pleine allégorie.

Voici, parmi tant d’autres, un magnifique poème.

Existe-t-il un prodige
quelque part sur les flots
qui vaille le voyage

se peut-il qu’une colombe
accoste en ton nom
sur une grève pacifique

Il arrive qu’une allégorie s’envole à tire-d’aile très au-dessus de la matérialité du monde, très au-dessus de la concrétude de la vie sur terre et s’en éloigne au point où ce qu’elle figure s’efface derrière elle. Il arrive qu’on prenne l’allégorie au pied de la lettre, comme si la fable à elle-même se suffisait. Chez Nora Atalla, rien de tel. La fable colle de très près à la réalité du monde qu’elle transpose et expose. Dans la réalité objective de notre monde, des migrants traversent pour de vrai les océans au péril de leur vie : ils existent bel et bien. Cependant, dans ce recueil, ils représentent aussi une autre espèce d' »esprits errants et sans patrie » (on aura ici reconnu Baudelaire). On parle d’un autre type de traversée. Il s’agit de la traversée de l’existence telle que conduite par tout un chacun. En cela, malgré la disparité des destins, ceux qui se déroulent là où sévissent les guerres, les tumultes, et ceux que l’on connaît ici où règne la paix, le luxe, le calme et la volupté, (tiens, encore l’auteur des Fleurs du mal!) quelque chose hante chacun de nous, si bien qu’il arrive que l’on se demande si existe « un prodige / quelque part […] qui vaille le voyage », un prodige qui puisse enfin conférer du sens à nos pauvres errances psychiques et métaphysiques. Atteindrons-nous quelque jour ce lieu hautement spirituel où quelque paix sous l’égide d’une colombe enfin nous accueillera au terme de notre périple ?

Comme quoi, et je cite les deux premiers vers du recueil, « Même les désespérés / aspirent au firmament ».

Une grande lucidité ainsi qu’une fermeté qui jamais ne se dément président à l’écriture de ce recueil. Il est lucide dans le regard emphatique et généreux qu’il offre aux démunis. Quant à sa fermeté, elle se manifeste à travers un espoir qui malgré tous les obstacles rencontrés ne perd jamais de vue le but que s’est fixé la poète. Je dis la poète, mais elle se confond peut-être avec l’héroïne qu’implicitement ce récit nous présente. Celle-ci ne baisse jamais les bras. Elle a en tête un idéal, une idée fixe, un projet dont la nature est noblement utopique. On la voit en mer, avec les autres, ses semblables, ses frères, ses sœurs, dans une frêle embarcation. Ils traversent de vastes étendues d’eau, des mers, des océans ; depuis la nuit des temps, ils avancent, parfois tombent de leur embarcation, et alors « s’effacent / dans le carmin délavé ». Mais, la persévérance est grande : « aucune débâcle ne parvient / à effilocher ton courage ».  

Une fois qu’ils sont parvenus de l’autre côté de l’horreur, d’autres horreurs attendent encore les migrants : « La falaise te nargue ». Cette falaise donne son titre au recueil. Après la longue métaphore filée de la traversée des océans, voici l’allégorie de la varappe. Il faut maintenant faire l’ascension d’une paroi escarpée. Or « ta foi te guide / pas un roc ne résiste ».

Nora Atalla a écrit un très beau livre de poésie. Il contient tout plein de vers lumineux. Il offre de l’espoir en ces temps de désespoir.

Je cherche le sanctuaire
où se nichent mon enfance
et mon je   égarés

Il faut croire que cette recherche trouve sa résolution dans une bien heureuse découverte. Le dernier vers du recueil, en effet, se lit ainsi : « enfin se pose ton cœur nomade ».

Avatar de Inconnu

Auteur : Daniel Guénette

Né le 21 mai 1952, Daniel Guénette est originaire de Montréal. Il a vécu la majeure partie de son existence dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Après des études en lettres à l’Université de Montréal, où il obtient un diplôme de maîtrise en création littéraire, il enseigne la littérature au cégep de Granby. En 2011, il prend sa retraite après 34 années d’enseignement. À l’aube de la soixantaine, il renoue avec l’écriture qu’il avait cessé de pratiquer durant près de vingt ans. Il publie chez Triptyque deux recueils de poésie, Traité de l’Incertain en 2013 et Carmen quadratum en 2016, ainsi qu’un récit, L’École des Chiens, en 2015. Dans son œuvre antérieure alternaient ouvrages de poésie (3 titres au Noroît, 2 chez Triptyque) et productions romanesques (3 titres chez Triptyque). Ces ouvrages furent publiés entre 1985 et 1996. L’ensemble fut bien reçu par la critique. À l’occasion du vingtième anniversaire des éditions Triptyque, feu Réginald Martel écrivait : « Et on soupçonne que bien des éditeurs seraient ravis d’inscrire à leur catalogue, parmi quelques auteurs de Triptyque, le nom d’un Daniel Guénette, par exemple. » J. Desraspes a enchanté Jean-Roch Boivin : « Ce roman est un délicieux apéritif, robuste et délicat, son auteur un écrivain de talent et de grands moyens. » Réginald Martel parle d’un roman « qu’on dévore sans reprendre son souffle » ; il salue également la parution des romans qui suivent, se montrant surtout favorable à L’écharpe d’Iris. Pierre Salducci écrit dans Le Devoir un article élogieux sur ce roman : « L’écharpe d’Iris est une réussite, une petite musique qui nous parle de la nature humaine et qu’on n’arrive pas à oublier. Un roman magnifique, un vrai. Pas un phénomène de mode. Pas un produit branché et périssable. Mais de la littérature. Tout simplement. » L’École des Chiens, qui en 2015 marque le retour de l’auteur au récit, a été commentée par divers blogueurs, dont le poète Jacques Gauthier : « Ce beau récit du poète Daniel Guénette évoque, avec pudeur et humilité, les onze années vécues auprès de Max qu’il a dû faire euthanasier à cause d’un cancer. Ils sont rares de tels livres qui traitent si tendrement de la relation entre un homme et son animal de compagnie. Ça parle de vie et de mort, d’attachement et d’amitié, d’enfance et de solitude. » Pour sa part, Topinambulle écrit : « Dans ce très beau récit, un homme apprivoise doucement le deuil de son chien. À la manière de Rousseau, Daniel Guénette nous invite à le suivre dans ses promenades, dans les méandres de ses souvenirs, où l'évocation de l'ami fidèle nous servira de guide. ». Dominic Tardif, dans Le Devoir, 4 juillet 2015 a rendu compte chaleureusement de L’école des chiens. Il a souligné qu’avec ce récit, l’auteur avait produit « de la vraie littérature » : « Plus qu’un livre sur un maître et son animal, L’école des chiens célèbre le pouvoir de l’écriture qui, chez Daniel Guénette, n’aspire pas à remplacer l’en allé, mais bien à en continuer la vie. » Recommandé avec enthousiasme à ses téléspectateurs, L’école des chiens a fait l’objet d’un échange de cadeaux à l’émission LIRE présentée sur ARTV. À partir de 1975, l’auteur a collaboré à diverses revues de littérature à titre de poète et de critique. On a pu lire ses recensions dans la revue Mœbius. Pour l’une d’elles, l’auteur a été finaliste au Prix d’excellence de la SODEP 2016, dans la catégorie Texte d’opinion critique sur une œuvre littéraire ou artistique. Plus récemment, l’auteur a publié deux nouveaux titres en poésie, Varia au Noroît en 2018 et, à l’hiver 2023, La châtaigneraie aux Éditions de la Grenouillère. Pour ce recueil, le poète a été finaliste au Prix d’excellence du webmagazine La Métropole. Dans la recension que réserve à cet ouvrage la revue LQ, le critique Antoine Boisclair écrit: « Ce recueil émouvant, très maîtrisé du point de vue formel, témoigne d’un savoir-faire indéniable. » Le critique et poète français Pierre Perrin écrit dans sa revue trimestrielle de littérature, la revue française « Possibles », ne pas confondre avec la revue québécoise du même nom : « Daniel Guénette a le vers sûr, souvent proche de l’alexandrin, parfois très bref. Il sait restituer une vie, avec sa foudre, ses éclairs, et les moments de calme, voire de communion. La Châtaigneraie constitue un beau recueil presque filial. » Pour sa part, dans Le Ou'tam’si magazine, Nathasha Pemba déclare que « La châtaigneraie est un recueil de poésie qui a l’allure d’un hommage, d’un renouvellement du contrat amical. C’est une poésie ontologique qui va au fond des choses pour faire émerger l’être. Daniel Guénette une fois plus confirme qu’il est poète, le poète de l’amitié, le poète de l’altérité, le poète de l’éternité. » Outre ces recueils de poésie, l’auteur fait paraître quelques nouveaux romans. De Miron, Breton et le mythomane, paru en 2017 à La Grenouillère, Dominic Tardif écrit dans Le Devoir : « Chronique des glorioles imaginaires d’un grand taquin aimant (se) conter des histoires et fabuler une légendaire vie d’aventures, Miron, Breton et le mythomane est le carton d’invitation d’une fête organisée en l’honneur du mensonge auquel s’abreuve n’importe quelle forme de littérature digne de ce nom. » Pour sa part, Dédé blanc-bec reçoit dans Nuit Blanche un commentaire signé Gaétan Bélanger : « Le ton poétique empreint d’humour et de nostalgie adopté par l’auteur rend extrêmement agréable la lecture de ce roman émouvant. Il faut préciser que, tout d’abord, il est un peu déroutant de suivre les bonds fréquents de la narration dans le temps. Plus que de simples digressions, elles donnent parfois l’impression que l’auteur saute du coq à l’âne pour revenir aux mêmes événements, observés sous un angle différent. Mais on s’habitue vite à cette manière ou à ce style et on l’apprécie pour son originalité. Voilà donc un roman au texte minutieusement poli et se démarquant par sa qualité et son audace. » Vierge folle est le dernier roman de l’auteur. La recension parue dans Culture Hebdo se termine avec ces mots : « Nous vous laissons le soin de découvrir la conclusion. Excellent, est un euphémisme. On a adoré. » Ce roman, sans doute le meilleur de l’auteur, s’il a suscité l’enthousiasme de ses lecteurs n’a guère fait l’objet de recensions sérieuses. Pour des recensions sérieuses, il aura fallu attendre l’hiver 2023. Au billet d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie, se sera ajoutée dans Le Devoir une chronique de Louis Cornellier consacrée non pas à un roman ou un recueil, mais à un essai. Le journaliste y salue d’abord le travail entrepris par l’écrivain sur son blogue : « Fin lecteur de poésie, l’écrivain s’y impose comme un critique raffiné, érudit et amical dont le style, limpide et élégant, s’apparente à celui de la conversation relevée. Ces qualités en font une rareté dans le paysage littéraire québécois. » Puis, il rend compte de l’essai : « Dans Le complexe d’Orphée (Nota bene, 2023, 186 pages), l’écrivain se fait plus essayiste que critique en proposant « une manière de promenade » dans laquelle il tente « de saisir la nature de la poésie ». Fidèle à son approche modeste et exploratoire, il déambule en compagnie des poètes et penseurs qu’il aime afin de délimiter son objet, tout en cultivant le souci de ne pas l’enfermer. » Il conclut sa chronique en ces termes : « Partisan des « poèmes limpides » qui disent de « simples vérités », Guénette trouve dans la poésie un antidote « à l’endormissement de [ses] facultés » ou, comme l’écrit Valéry, un discours « chargé de plus de sens, et mêlé de plus de musique, que le langage ordinaire n’en porte et n’en peut porter ». Fénelon aurait aimé ce livre admirable. » La conclusion de l’article d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie était elle aussi plutôt réjouissante : « Romancier accompli (son dernier récit, Vierge folle, est paru en 2021 aux éditions de La Grenouillère), critique littéraire important (son blogue, intitulé Dédé blanc-bec, offre des comptes rendus très étoffés sur des publications québécoises), Daniel Guénette est aussi un poète qui mérite toute notre attention. »

5 réflexions sur « Nora Atalla : Varappe : Poésie : Éditions Mains libres : 2024 : 132 pages »

      1. Le Temps des Fêtes aiguise ton sens de l’humour déjà passablement affuté!

        J’en profite pour te souhaiter un très joyeux Noël avec les tiens et demander au Père Noël de t’acheminer plein de belles énergies pour que tu continues ton oeuvre qui m’est très chère tout au long de 2025!

        Amitiés,

        Laurent


        J’aime

      2. Cher Laurent, profite-bien du temps des Fêtes. Joyeux Noël à toi et aux tiens. Et merci pour tes incitations au travail : Comme disait Laure Conan : « À l’œuvre et à l’épreuve » C’est le titre d’un de ses romans. Salut !

        J’aime

Laisser un commentaire