
Oui, l’œuvre sort plus belle
D’une forme au travail
Rebelle,
Vers, marbre, onyx, émail.
Ce sont les premiers vers de « L’art », un poème on ne peut plus parnassien de Théophile Gautier. Tout grand poète qu’il ait été, à tout le moins fut-il digne d’être salué par Baudelaire en tête des Fleurs du mal, Gautier semble ignorer que la beauté la plus essentielle n’est pas affaire de forme, du moins uniquement, qu’elle loge plutôt à une autre enseigne, j’oserais dire celle du cœur, non sans ajouter néanmoins un bémol que j’emprunterai à Chopin, à ses Nocturnes en si bémol mineur.
Pourquoi ce bémol, cette hésitation lexicale ? C’est en raison des malentendus que fait entendre le mot cœur, trop souvent associé en littérature à des élans candides, des poésies fleur bleue, des romances à l’eau de rose. Mais, de Gautier, ne l’oublions pas, la postérité a aussi et peut-être surtout retenu un fameux gilet rouge, porté à l’occasion de la première d’Hernani, véritable acte de naissance du romantisme, soulèvement de rebelles qui à la suite de Victor Hugo rompaient de manière théâtrale avec les diktats d’un classicisme jugé révolu. De la rupture, il y en a chez Nathalie Plaat, et du romantisme, de la rébellion, il s’en trouve même jusque dans l’antre qu’elle offre aux malheureux venus trouver refuge dans son cabinet de psy, qu’elle appelle sa « pièce rouge », une pièce sans doute aussi rouge que l’était la veste de Théophile.
« Oui », ce premier mot du poème est aussi le mot majuscule qui en filigrane traverse l’entièreté du récit de Nathalie Plaat. C’est un mot qui parfois dessine un triste sourire sur les lèvres de qui le profère. C’est un mot d’ouverture, dressé au sommet d’une montagne de refus, né d’une kyrielle de non s’objectant à cela qui brime la liberté, freine l’amour, combat sa folie, redoute sa beauté, et cherche chez les cœurs qui aiment trop à niveler au raz de la norme les aspirations à ce que l’on pourrait appeler la poésie de la vie.
Comment dire la rareté d’un tel ouvrage ? Sa belle originalité ? Sans doute faudrait-il y mettre autant de simplicité, je veux dire de lumière, qu’en met son autrice dans chacune de ses phrases. Je dis « lumière », je songe à la ligne claire telle que la dessinait Hergé dans ses albums de Tintin : une ligne claire ou si l’on préfère une absence de fioritures chez Nathalie Plaat, de joliesses, de saturations dans la phrase, d’affectation dans le choix des mots, de poses prises devant le miroir de la page. Pas de faux-self, de selfies en vue d’une factice autopromotion de soi. Mais plutôt une manière de dire les choses comme elles sont, en direct, fusant de l’émotion et de l’idée, sans réfraction, les présentant comme matériaux bruts, extraits à même de l’âme, où l’art cependant est invité à apporter son plus précieux concours. Car, oui, c’est bel et bien d’art qu’il est ici question, mais qu’on s’entende bien, c’est comme en l’absence d’artifices que l’art vient ici donner à la matière, je veux dire aux propos de l’autrice, toute leur amplitude. Ce serait, en l’absence du livre que nous tenons dans nos mains, une même expérience vécue, mais vécue pour soi seul, par elle seule et lui, ce « tu » à qui est adressée cette belle longue lettre d’amour qu’est ce récit qui est aussi un essai sur la psychothérapie. Or, sans la plongée dans l’écriture, sans la création de ce récit hautement romanesque ou plutôt littéraire, il n’y aurait pas ce partage, cette union de pensée à laquelle, lecteurs et lectrices, nous sommes conviés.
La psychologue s’est faite écrivaine en réponse à une injonction émanée de son « monde intérieur ». Il lui a fallu créer pour celui qu’elle a aimé et aimera jusqu’à la fin « un sanctuaire en hommage à [sa] beauté ». Nous devons l’écriture de ce livre au fort sentiment qui fut le sien, à savoir qu’elle s’est fait un devoir de ne « pas être la seule à avoir cueilli [cette beauté] » ni la seule à en conserver la mémoire.
La lecture de ce livre peut être mise en parallèle avec l’effet que procure à la psy la parole libre qu’on lui fait souvent entendre dans la « pièce rouge ». Tout comme la psy à l’écoute, nous sommes au cœur de notre lecture tout « simplement témoins de la beauté inhérente à quelqu’un qui sait raconter sa vie. » Et nous nous sentons privilégiés « de pouvoir ajouter à [notre] existence, cette épaisseur de vie qui se déploie » sous nos yeux.
L’AMOUR FOU
Le livre s’ouvre sur deux exergues. Dans les deux, il est question de folie. Jean-Paul Ricoeur écrit : « L’amour rend fou, l’amour est un véritable suicide, l’amour est du côté de la pulsion de mort. » Nathalie Plaat semblera lui répondre : « Faut-il être fou pour aimer sans calculer ? » Mais c’est là une réponse détachée de son contexte. Il faut lire tout le livre pour saisir la portée de la citation de Ricoeur, pour réaliser surtout l’extension que le récit de Nathalie Plaat donne à ses mots pivots : amour, fou, suicide, pulsion, mort. Et comment ne pas songer ici à la fameuse phrase de Breton marquée au fer rouge de la passion amoureuse : « L’amour sera convulsif ou ne sera pas » ?
Dans le second exergue, nous rencontrons Alice et le Chat, personnages de Lewis Caroll : « — Mais je ne veux pas aller parmi les fous, fit remarquer Alice. — Impossible de faire autrement, dit le Chat, nous sommes tous fous ici. Je suis fou. Tu es folle. — Comment savez-vous que je suis folle ? demanda Alice. — Tu dois l’être, répondit le Chat, autrement tu ne serais pas venue ici. »
Pour l’amoureuse il y aura deux « ici » (deux espaces), ainsi que deux folies. Le premier « ici » est une tente sise au milieu de la chambre où l’attend son amoureux délirant, d’abord juste un peu fou, habité par la folie normale que recèle tout esprit enclin au romantisme ; puis l’« ici » de la « pièce rouge » où la jeune femme vient s’accomplir pleinement dans l’écoute des autres. Deux folies, la première, celle de l’amour fou, vécu avec l’intensité d’un premier amour ; la seconde, plus sage, plus réfléchie, qui consistera à se laisser entraîner par les rivières de mots que patients et patientes déverseront sur elle, qui alors les accueillera avec un sens de l’écoute développé au creux de l’oreille, alors que son premier amoureux y chuchotait des propos pour le moins vertigineux. Il chuchotait afin que ne l’entendent pas les voix qui jour et nuit le terrorisaient. Au fil de la lecture, nous saisirons le lien unissant le premier « ici » au second, la première folie à son traitement. Ce lien est l’amour, point à la lettre.
LE MÉTIER
Nathalie Plaat nous introduit dans sa « pièce rouge ». Nous y rencontrons des patients, des patientes. Elle ne raconte pas des histoires de cas en long et en large, par intermittences, elle soulève plutôt des voiles, évoque les histoires qu’on lui raconte en les reliant à la sienne, en faisant aussi des liens avec la nature de son travail. Ces passages où nous faisons la rencontre de ces autres « personnages » éclairent son propre récit, remontent à sa source, là où se tient, dans son délabrement, celui à qui elle doit tant, car c’est à ses côtés, littéralement couchée tout contre lui, qu’elle aura appris les rudiments de son métier, lequel essentiellement est une affaire de cœur, d’amour, de rencontre, de présence à l’autre.
Elle confesse devoir à peu près tout ce qu’elle sait, tout ce qu’elle est à son Peter Pan. C’est ainsi que dans un passage elle désignera son amoureux, se refusant à livrer son patronyme, peut-être parce que plus que tout autre, cet amoureux excède l’étroite désignation d’un nom en lequel il ne saurait tenir entièrement. Elle lui doit tout, à commencer par ce qu’elle appellera, non sans mille guillemets, son « expertise » (une expertise qui consiste à « digérer l’absence d’amour ») : Oui, c’est toi qui m’apprends à écouter. » Et elle écrit aussi : « Parce que le tout-nous-deux mène à une chute vertigineuse des corps sur toutes sortes de surfaces, j’apprends aussi avec toi combien l’amour peut se raconter avec des gestes. //J’apprends qu’aimer est surtout une question de danse, d’abandon et de présence. »
Danser, métaphoriquement s’entend, elle le fera avec ses patients dans la « pièce rouge » où elle « ose[ra] une sorte de valse intersubjective ». Ainsi, au cœur de la thérapie, demeure-t-elle fidèle à sa manière d’aimer, instaurant une relation où, avec entre autres une de ses patientes, elle entreprend « un voyage où la distance entre nos deux univers se serait volatilisée. »
« Je ne connais pas d’autres manières d’habiter ce métier que d’y maintenir ma qualité de sujet, au service de leur monde (elle parle de celui des patients), certes, mais sujet tout de même, occupant aussi l’espace avec ce qui me constitue en tant que personne entièrement impliquée dans le lien. Je me rappelle souvent à quel point ce travail est un travail d’amour, d’abord et avant tout. Et comme je sais aimer loin et longtemps, je laisse le travail se faire dans un cadre qui est le mien, non standardisable, comme le sont toutes les grandes histoires d’amour. »
Elle dit s’être « libérée de la rigidité théorique d’une psychanalyse figée au siècle passé ». Elle parle dans les termes suivants du cadre que mettent en avant les pratiques plus conventionnelles, celles des « vieux psychanalystes orthodoxes » : « Le cadre derrière lequel nous nous cachons pour mieux regarder dans le monde de l’autre sans rien investir de notre propre expérience ne veut pas dire grand-chose pour moi. »
« [Elle] aime encore à croire que les diagnostiques n’existent pas. » Ce qui lui fait dire qu’elle est « beaucoup trop romantique pour l’époque », et ajouter, dans ce long dialogue, qu’elle entretient ici au cœur de son récit avec l’amoureux de toujours : « C’est à toi que le dois. Merci. » Son métier, elle l’a appris en partie sur les bancs de l’université, mais sa base consiste en cette première et grande histoire d’amour. C’est cette histoire qui lui a tout enseigné, du feu de la passion aux cendres finales du deuil, en passant par l’absence qui se trouve au cœur de sa pratique.
UN CHOIX DE VIE OU DE MORT
Il ressemblait à l’image que l’on peut se faire du jeune Théophile Gautier au soir de la première d’Hernani. On l’imagine sous les traits de cette icône du romantisme, grand, avec une longue chevelure, flamboyant. En raison de son magnétisme, de son allure et de sa profonde originalité, toutes les jeunes élèves de son école en auront été secrètement amoureuses, à commencer par celle qui signe les pages de cette fabuleuse histoire d’amour. Tout commence donc alors qu’elle et lui sont encore très jeunes. Elle a quinze ans ; il est plus âgé, d’environ quatre ans. Ils commencent à se fréquenter. Bientôt, il entrera chez elle par le soupirail. Ensemble, secrètement, ils passeront de belles nuits de fol amour. Ils rient beaucoup, s’aiment passionnément. Ils s’installent au piano. Il voudrait, lui qui ne connaît rien à la musique, jouer les Nocturnes de Chopin. Nathalie qui a étudié le piano tente elle-même d’apprivoiser cette difficile partition. Elle ne peut pas. Elle tentera souvent dans les années qui suivront de jouer correctement cette pièce. Pour l’instant, elle n’y parvient pas.
Puis, l’amoureux commence à s’isoler, il s’enferme dans sa chambre durant de très longs jours. Elle vient l’y rejoindre. Mais voilà, le personnage original qu’est ce Peter Pan se détraque peu à peu. Quelque chose à l’intérieur de lui l’empêche de sortir de lui-même, de vivre dans le monde extérieur. Il est condamné à vivre dans son monde intérieur, un monde peuplé de créatures lui tenant d’étranges propos, le mettant en garde contre les périls qui menacent le monde, ce mode que l’homme détruit en amoncelant des déchets de toutes sortes, en polluant la Terre. Le voici chargé d’une mission. Il doit sauver le monde. On l’hospitalisera, mais comme il ne présente pas un réel danger pour la société, on le relâchera. Il refusera toute forme de traitements, dénigrera les psychiatres. De crise en crise son cas s’aggravera. Il prendra parfois du mieux. Les amoureux se reverront, se retrouveront alors. Puis, un jour, il la quittera, voudra prendre une pause. Elle plongera dans la dépression. Se nourrira toutefois d’espoir, voudra le sauver du mal qui s’est emparé de lui. Mais les crises s’accentuant, devenant de plus en plus graves, elle devra songer sérieusement à renoncer à le ramener à la vie normale (c’est moi qui souligne). Elle devra ultimement en venir à faire un choix.
« C’est à cet instant que je bascule définitivement du côté des sains. Je trace une ligne. //Tu es fou, mon amour, et c’est là que je t’abandonne pour la première fois de ma vie. //Tu es dans le Styx. Je n’ai pas la force de te ramener vers l’humanité. //Mes rébellions contre les grilles diagnostiques subissent un premier revers. //Je suis giflée, plié en deux, et ne me reste en bouche que l’amertume de la défaite. »
LA LITTÉRATURE
« Tous nos poèmes débutent donc ainsi, par une absence qui exige d’être comblée par une production intime, venue de notre imagination, façonnée comme une bouée pour nous extirper de la détresse. »
C’est son analyste qui proposera à Nathalie de passer à l’écriture : « C’est lui qui me pousse à écrire, sans évidemment me prendre trop pour une artiste, juste pour symboliser, pour contenir, pour dessiner un petit carré sur le sol et accepter enfin de l’habiter comme la vraie vie en jetant dans la littérature tout cet excès dont personne ne sait que faire. » On le constate, l’absence est un excès qu’accueille l’écriture. Le vide est un trop plein dont il faut se défaire. Comme l’aura fait le premier amour, libérant chez elle « des volcans, des geysers et une fougue qui n’avait d’égale que [s]a capacité à la contenir », l’écriture se fera rivière, elle charriera sa mélancolie : « Je serai passée de mélancolique à écrivaine ».
UNE RENCONTRE RÉELLE
Aucun, je dis bien aucun livre, jamais ne m’a fait un tel effet. Un effet de vérité. De vérité qui nous rentre dedans. Une vraie parole, comme sortie d’une pièce rouge, du plus profond de la caverne de l’être. Une parole qui dit tout simplement la pure vérité, juste la vérité de l’être qui la profère, et qui instaure dans qui la reçoit une autre pure vérité, vibrant à l’unisson, parole d’amour et de souffrance. Parole d’excès, parole d’absence et de présence. L’écrivaine est conforme à la psy qu’elle est, elle écrit comme elle écoute, elle écrit comme on lui raconte : « Être vraie, la plus possible, sans me répandre, sans leur demander de me prendre en charge, mais en reconnaissant ce qu’ils vivent, c’est aussi toi qui m’as obligée à ça. »
On dit parfois des meilleurs romans qu’ils sont criants de vérité ; on dit de certains récits de non-fiction qu’ils se lisent comme de véritables romans, c’est ici le cas. Je ne sais trop à quoi rime ce parallèle entre roman et vérité. En fait, je désire simplement faire valoir que ce livre témoigne d’une expérience remarquable, non seulement d’un savoir-faire de psy, mais aussi d’un savoir-coucher sur le papier de vraies choses en recourant à de vrais mots pour les dire. En cela ce livre est un pur objet de littérature, de littérature portée à son faîte, car ici la beauté de la langue et du récit ne fait pas que séduire, ne procède pas de cette vanité qui consiste à envoûter afin de dissimuler une absence de substance ; la beauté ici n’a rien de la patine que produit un brillant exercice de style qui n’a alors de périlleux que l’emberlificoté de ses phrases alambiquées. Non, la beauté nous touche ici directement au cœur, parce qu’elle vient justement du cœur et s’en tient au cœur, au nœud de la chose amoureuse, à son feu, à sa dévastation, puis à la reconstruction du sujet qui s’est écroulé au milieu des flammes.
Nathalie Plaat nous ouvre la porte de sa pièce rouge, nous fait entrer sous la tente où elle a connu l’extase amoureuse, la fusion. Elle nous fait entrer dans son « monde intérieur ». Une rencontre réelle a lieu. Avec les lecteurs et les lectrices, l’écrivaine agit comme avec ses patients, elle ne se dérobe pas. : « Je ne sais pas si je fais de la bonne psychothérapie. Je n’ai jamais été en mesure de le déterminer. Je sais seulement que je n’ai rien à offrir de plus que mon insatiable curiosité envers l’autre, mon courage de tenir alors que tout porte à lâcher et mon authentique présence. » C’est l’authentique présence de l’écrivaine au cœur de son récit qui permet d’affirmer qu’elle fait en tout cas de la bonne littérature. Que dis-je ? De l’excellente.
Le temps est venu maintenant de rendre son bémol à Chopin. La beauté aura été convulsive. Elle atteint son point culminant, alors que beaucoup de temps aura passé, son bel amoureux de jeunesse comme une étoile filante ayant filé loin de ses yeux, mais jamais loin de son cœur, ayant pédalé au loin sur son vélo, disparu en fumée dans la nature, pour parfois réapparaître de loin en loin, tel le « spectre qu’on espérera toujours ». L’amoureux s’est enfoncé dans ce qu’on appelle la folie. Il est à l’hôpital. Nathalie le joint au téléphone. Assise à son piano, elle lui livre alors la plus sentie qui puisse être des interprétations des Nocturnes de Chopin. La nervosité, l’intensité, les fausses notes ajoutent à la beauté de son geste. L’émotion est à son comble. De tous les cadeaux qu’elle aurait pu lui faire, après lui avoir si souvent sauvé la vie, étant désormais incapable d’en faire davantage, ç’aura été le plus beau. Jamais page sous mes yeux n’aura été aussi embrouillée de larmes.
Et à la fin, alors que l’on se croit sorti de ce livre, dont on ne sort pas vraiment, car immédiatement on revient au début pour le découvrir à nouveau, à la fin donc, dans la rubrique des remerciements, lesquels habituellement sont un brin sérieux, on lit le mot « niaiseux », un mot aussi banal que le mot hypocoristique est rare. Ce mot, « niaiseux », s’avère alors la parole la plus touchante qui soit, car même quand tout est fini, rien vraiment ne l’est. L’amoureux mort ou vif renaît de ses cendres. Tout cela est franchement sublime. Comme quoi, pour atteindre la beauté, nul besoin de référer au marbre, à l’onyx ou à l’émail.

« C’est un mot d’ouverture, dressé au sommet d’une montagne de refus, né d’une kyrielle de non s’objectant à cela qui brime la liberté, freine l’amour, combat sa folie, redoute sa beauté, et cherche chez les cœurs qui aiment trop à niveler au raz de la norme les aspirations à ce que l’on pourrait appeler la poésie de la vie.»
Les belles oeuvres et encore plus celles que tu aimes comme celle-ci t’inspirent toujours des bijoux comme celui-ci qui ne peut mieux décrire la démarche de psychothérapie.
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C’est un livre qui m’a vraiment touché. Et dont les qualités littéraires sont indéniables.
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