Gaëtan Brulotte : La contagion du réel : nouvelles : Lévesque éditeur : Collection Réverbération : 2014 : 152 pages

Il faudrait beaucoup de mots pour dire mon éblouissement, à moins qu’il n’en faille qu’un seul, mais il doit être le plus juste possible.

J’extrais la phrase précédente d’une nouvelle intitulée « Soudain, la conscience et les questions commencent ». Cet exergue exprime le sentiment que m’inspire le recueil de Gaëtan Brulotte. En effet, je crains de ne pas trouver les mots qui permettraient de justifier le respect que j’éprouve en découvrant le travail du nouvelliste. Or voici que ce dernier vient à mon secours et m’offre sur un plateau d’argent le mot clé, celui qui est « le plus juste possible ». Je m’en voudrais de ne pas citer le passage révélant ce mot apparaissant deux lignes avant la fin de cette nouvelle : « L’essentiel reste l’épiphanie de ce qui nous fait humain et qui pourrait se résumer en un mot, peut-être enfin trouvé : dépassement … »

Ce mot me convient tout à fait, car il me semble que dans le domaine de la création littéraire, ce diable d’auteur qu’est Brulotte soit parvenu à dépasser de nombreuses limites.  S’il est parmi nous aujourd’hui un Protée, c’est bien cet écrivain, véritable génie de la métamorphose, grand inventeur de formes. Valéry a réuni dans Variété ses « Études littéraires ». L’une d’elles est consacrée à Victor Hugo. Elle s’intitule « Victor Hugo, créateur par la forme ». Voilà un titre qui pourrait très bien présenter l’auteur de La contagion du réel : « Gaëtan Brulotte, créateur par la forme ». En effet, rarement a-t-on vu un auteur aussi inventif.

Parler de la manière de Brulotte est par trop réducteur, cet auteur œuvre dans le protéiforme, il transforme d’une nouvelle à l’autre ses façons de faire. En exagérant quelque peu, l’on pourrait dire que l’on reconnaît une nouvelle de Brulotte aux différences qu’elle présente lorsqu’on la compare aux autres nouvelles du même auteur. En fait, le style distinctif de ses nouvelles réside dans leur variété ; mais une constante demeure : quel que soit le sujet traité, quelle que soit la forme imaginée par l’auteur pour aborder les éléments du réel que décortique son imagination, son écriture se tient, solide et cohérente, et ce, peu importe le style auquel il recourt.

Un auteur est comme un ventriloque, il prête sa voix à divers narrateurs, voire à des narratrices. D’un narrateur à l’autre, Protée change de ton et de registre, sa phrase devient tout autre. Dans la nouvelle intitulée « Le lendemain du point », un personnage identifié comme étant « elle » écrit à son amant, qui lui répond par la suite. Nous lisons leur correspondance. J’estime que l’auteur est réellement parvenu à écrire au féminin. Inutile de préciser que nulle caricature ne peut être ici observée. Une autre de ses narratrices écrit fort différemment. Il s’agit de l’« écouteuse maniaque » de la nouvelle intitulée « À voix basse », un véritable chef-d’œuvre à mon avis. J’ai mentionné la diversité des styles de l’auteur, lesquels styles sont « appelés » toujours par le sujet traité. Dans le cas de cette nouvelle, l’écriture de Brulotte est tout simplement magistrale. Tant de doigté impressionne. Il faut le mentionner. À la finesse de la pensée, à sa subtilité, correspond, adéquate, une écriture de haut niveau. L’écouteuse se montre sensible à ce que l’univers sonore recèle de fascinant et de déconcertant. J’épargnerai le menu détail de l’éventail sonore qu’elle explore pour ne m’arrêter qu’à celui de la musique : « La grande musique élève tout en abolissant. Sa perception débouche sur une joie extatique très intense où l’être est comme désorbité du corps, de sorte qu’il m’est arrivé de rester prostrée pendant des heures à la suite de certaines exécutions pourtant soulevantes. La musique jaillit en dégonflant, elle creuse le ciel disait un poète, j’ajouterais qu’elle le crève. Elle peut arriver à dominer celui qu’elle libère, à atterrer celui qu’elle transporte. C’est son effet d’envoûtement, son effet de sortilège. »

On aura remarqué le parallélisme, ses antithèses. L’excellente nouvelle intitulée « Mémoire du trou : confession » commence par un énoncé paradoxal et aboutit au plus grand paradoxe qui soit. En voici les premières lignes : « Il ne m’est plus possible de percevoir la mort comme un terme. Loin de me repousser, elle m’attire au contraire et j’en cherche l’expérience limite. Pour ne plus subir le fini toujours davantage resserré de la vie, je décidai d’opérer et de voir dans la mort l’origine même de ma vitalité. » Cette nouvelle, que je ne résumerai pas, préférant laisser à d’éventuels lecteurs les joies de la découverte, fait songer aux Histoires extraordinaires de Poe. Elle n’a pourtant rien de mystérieux, on n’y exploite aucune forme de surnaturel, mais une certaine psyché humaine nous y apparaît sous un nouveau jour, l’auteur se montrant habile à sonder les arcanes de l’esprit et du désir, faisant ici de Thanatos, du moins chez son personnage féminin, le moteur même de la pulsion érotique : « De là, comment ne pas être conduite à provoquer cette mort chez l’autre et à trouver, dans cette extinction même, la volupté sans bornes que me refuse le réel ? »  

Le réel, parlons-en. Il serait, selon le titre du recueil, contagieux. Voyons de plus près.

Je crois, je le dis tout bonnement, que Gaëtan Brulotte est un écrivain réaliste. Ses inventions littéraires ne tournent pas le dos au monde réel. Bien au contraire, tout se passe chez lui comme s’il multipliait les avenues conduisant au monde qui est le nôtre. Or le réel est éminemment complexe, il se voit, ne se voit pas, s’appréhende, échappe à notre saisie, se manifeste dans le ciel, les océans, la terre sous nos pieds, celle où l’on marche en écrivant ainsi que Jean-Jacques, il est dans notre tête, dans notre psyché, il court les rues de nos villes, il est l’air que l’on respire … Enfin, le réel est. Or nous, nous sommes si peu et nous comprenons si peu. Le poids du réel pèse sur nous.

Il est des créateurs qui reluquent la porte de sortie que leur offre l’imagination. Brulotte se distingue de ces derniers. Il ne fuit pas le réel. Il s’y engouffre, non pas de manière précipitée, à l’aveugle, mais en usant de toutes les ressources de l’esprit, études, observations, analyses. Cet auteur n’est pas qu’un virtuose de l’écriture, il est un chercheur, un interrogateur, un intellectuel. Je faisais de la diversité le principe unificateur de sa démarche, je dois lui ajouter les ressources de l’intelligence, à quoi je joins celles du savoir.

Savoir écrire, bien écrire, voilà qui d’ordinaire devrait être l’apanage de l’écrivain. Il n’en est pas toujours ainsi. Certains savent inventer, savent raconter, mais écrivent comme d’autres pianotent, maladroitement. Tous n’ont pas fait leur gamme littéraire, certains ignorent l’équivalent des bases élémentaires du solfège et de l’harmonie. À l’écrit, leur font faux bond la grammaire et la rhétorique ou du moins une expérience qu’alimenterait la lecture assidue des textes fondateurs qui par la bande perpétuent le savoir-écrire.

Ainsi, un écrivain réaliste ne décrit de manière idoine le monde réel que s’il possède les mots justes. L’évoquer peut se faire de manière impressionniste, cela va de soi, mais pour le représenter dans toute sa complexité, en deçà et au-delà du visible et du perceptible, il faut posséder dans son arsenal un solide vocabulaire. Brulotte sur ce plan est grandement doté. De ces moyens qu’il a en sa possession résulte une densité et une texture langagière propres à appréhender pour mieux la rendre la complexité du monde.

Cette complexité, il m’est avis que notre auteur sait la rendre en utilisant les termes les plus précis qui soient. Chez lui, une science encyclopédique est mise au service de sa grande « imagination critique ». J’invente cette expression pour les besoins de la cause. Elle convient parfaitement au travail de ce nouvelliste, car il invente pour dire notre monde des histoires qu’il propose avec une implacable rigueur, une acuité qui, transposée sur le mode visuel, ne serait possible que grâce aux puissants adjuvants que sont microscopes et télescopes, appareils aptes à saisir les moindres détails du monde physique. L’imagination de Brulotte est critique dans la mesure où elle est mise au service d’une entreprise qui va de pair avec une remise en question du mode réel. En ce sens, le réel est contagieux, puisqu’il motive et suscite l’écriture. Pour citer encore une fois l’auteur, hors contexte cependant, j’extrais ce qui suit d’une autre formidable nouvelle du recueil. Elle s’intitule « Cent jours avec Caroline ». J’ai rarement lu un texte aussi expéditif. C’est rédigé à la mitraillette. Une action, ou presque, par ligne. Et ça raconte une histoire amoureuse passionnante.

N’oublions pas la citation. Elle est censée illustrer un aspect important du travail de l’auteur, celui qui consiste à rendre compte du monde réel dans lequel nous vivons. Bref, j’affirme que l’imagination critique de Gaëtan Brulotte nous offre « un moyen […] de découvrir l’ampleur de la détresse humaine autour de nous. » En cette détresse réside, me semble-t-il, une grande part de ce réel si contagieux qu’il en vient à nous rendre malades.

Pour mieux faire valoir mon point de vue, je citerai en terminant un autre passage du recueil. Évidemment, je m’immisce dans le texte et le modifie quelque peu, en oblitérant le référent du pronom « ils » que l’on y rencontre et en lui substituant un nouveau référent, qui est ici constitué par les textes réunis dans La contagion du réel : « Poésie pure, ils frottent ensemble des morceaux de réel pour tenter d’y voir clair, ils se débarbouillent le regard et pénètrent dans le mouvement de la vie. » Telle est la force des textes de poésie pure que Gaëtan Brulotte, créateur par la forme, invente pour le plus grand bénéfice de ses lecteurs.

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Auteur : Daniel Guénette

Né le 21 mai 1952, Daniel Guénette est originaire de Montréal. Il a vécu la majeure partie de son existence dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Après des études en lettres à l’Université de Montréal, où il obtient un diplôme de maîtrise en création littéraire, il enseigne la littérature au cégep de Granby. En 2011, il prend sa retraite après 34 années d’enseignement. À l’aube de la soixantaine, il renoue avec l’écriture qu’il avait cessé de pratiquer durant près de vingt ans. Il publie chez Triptyque deux recueils de poésie, Traité de l’Incertain en 2013 et Carmen quadratum en 2016, ainsi qu’un récit, L’École des Chiens, en 2015. Dans son œuvre antérieure alternaient ouvrages de poésie (3 titres au Noroît, 2 chez Triptyque) et productions romanesques (3 titres chez Triptyque). Ces ouvrages furent publiés entre 1985 et 1996. L’ensemble fut bien reçu par la critique. À l’occasion du vingtième anniversaire des éditions Triptyque, feu Réginald Martel écrivait : « Et on soupçonne que bien des éditeurs seraient ravis d’inscrire à leur catalogue, parmi quelques auteurs de Triptyque, le nom d’un Daniel Guénette, par exemple. » J. Desraspes a enchanté Jean-Roch Boivin : « Ce roman est un délicieux apéritif, robuste et délicat, son auteur un écrivain de talent et de grands moyens. » Réginald Martel parle d’un roman « qu’on dévore sans reprendre son souffle » ; il salue également la parution des romans qui suivent, se montrant surtout favorable à L’écharpe d’Iris. Pierre Salducci écrit dans Le Devoir un article élogieux sur ce roman : « L’écharpe d’Iris est une réussite, une petite musique qui nous parle de la nature humaine et qu’on n’arrive pas à oublier. Un roman magnifique, un vrai. Pas un phénomène de mode. Pas un produit branché et périssable. Mais de la littérature. Tout simplement. » L’École des Chiens, qui en 2015 marque le retour de l’auteur au récit, a été commentée par divers blogueurs, dont le poète Jacques Gauthier : « Ce beau récit du poète Daniel Guénette évoque, avec pudeur et humilité, les onze années vécues auprès de Max qu’il a dû faire euthanasier à cause d’un cancer. Ils sont rares de tels livres qui traitent si tendrement de la relation entre un homme et son animal de compagnie. Ça parle de vie et de mort, d’attachement et d’amitié, d’enfance et de solitude. » Pour sa part, Topinambulle écrit : « Dans ce très beau récit, un homme apprivoise doucement le deuil de son chien. À la manière de Rousseau, Daniel Guénette nous invite à le suivre dans ses promenades, dans les méandres de ses souvenirs, où l'évocation de l'ami fidèle nous servira de guide. ». Dominic Tardif, dans Le Devoir, 4 juillet 2015 a rendu compte chaleureusement de L’école des chiens. Il a souligné qu’avec ce récit, l’auteur avait produit « de la vraie littérature » : « Plus qu’un livre sur un maître et son animal, L’école des chiens célèbre le pouvoir de l’écriture qui, chez Daniel Guénette, n’aspire pas à remplacer l’en allé, mais bien à en continuer la vie. » Recommandé avec enthousiasme à ses téléspectateurs, L’école des chiens a fait l’objet d’un échange de cadeaux à l’émission LIRE présentée sur ARTV. À partir de 1975, l’auteur a collaboré à diverses revues de littérature à titre de poète et de critique. On a pu lire ses recensions dans la revue Mœbius. Pour l’une d’elles, l’auteur a été finaliste au Prix d’excellence de la SODEP 2016, dans la catégorie Texte d’opinion critique sur une œuvre littéraire ou artistique. Plus récemment, l’auteur a publié deux nouveaux titres en poésie, Varia au Noroît en 2018 et, à l’hiver 2023, La châtaigneraie aux Éditions de la Grenouillère. Pour ce recueil, le poète a été finaliste au Prix d’excellence du webmagazine La Métropole. Dans la recension que réserve à cet ouvrage la revue LQ, le critique Antoine Boisclair écrit: « Ce recueil émouvant, très maîtrisé du point de vue formel, témoigne d’un savoir-faire indéniable. » Le critique et poète français Pierre Perrin écrit dans sa revue trimestrielle de littérature, la revue française « Possibles », ne pas confondre avec la revue québécoise du même nom : « Daniel Guénette a le vers sûr, souvent proche de l’alexandrin, parfois très bref. Il sait restituer une vie, avec sa foudre, ses éclairs, et les moments de calme, voire de communion. La Châtaigneraie constitue un beau recueil presque filial. » Pour sa part, dans Le Ou'tam’si magazine, Nathasha Pemba déclare que « La châtaigneraie est un recueil de poésie qui a l’allure d’un hommage, d’un renouvellement du contrat amical. C’est une poésie ontologique qui va au fond des choses pour faire émerger l’être. Daniel Guénette une fois plus confirme qu’il est poète, le poète de l’amitié, le poète de l’altérité, le poète de l’éternité. » Outre ces recueils de poésie, l’auteur fait paraître quelques nouveaux romans. De Miron, Breton et le mythomane, paru en 2017 à La Grenouillère, Dominic Tardif écrit dans Le Devoir : « Chronique des glorioles imaginaires d’un grand taquin aimant (se) conter des histoires et fabuler une légendaire vie d’aventures, Miron, Breton et le mythomane est le carton d’invitation d’une fête organisée en l’honneur du mensonge auquel s’abreuve n’importe quelle forme de littérature digne de ce nom. » Pour sa part, Dédé blanc-bec reçoit dans Nuit Blanche un commentaire signé Gaétan Bélanger : « Le ton poétique empreint d’humour et de nostalgie adopté par l’auteur rend extrêmement agréable la lecture de ce roman émouvant. Il faut préciser que, tout d’abord, il est un peu déroutant de suivre les bonds fréquents de la narration dans le temps. Plus que de simples digressions, elles donnent parfois l’impression que l’auteur saute du coq à l’âne pour revenir aux mêmes événements, observés sous un angle différent. Mais on s’habitue vite à cette manière ou à ce style et on l’apprécie pour son originalité. Voilà donc un roman au texte minutieusement poli et se démarquant par sa qualité et son audace. » Vierge folle est le dernier roman de l’auteur. La recension parue dans Culture Hebdo se termine avec ces mots : « Nous vous laissons le soin de découvrir la conclusion. Excellent, est un euphémisme. On a adoré. » Ce roman, sans doute le meilleur de l’auteur, s’il a suscité l’enthousiasme de ses lecteurs n’a guère fait l’objet de recensions sérieuses. Pour des recensions sérieuses, il aura fallu attendre l’hiver 2023. Au billet d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie, se sera ajoutée dans Le Devoir une chronique de Louis Cornellier consacrée non pas à un roman ou un recueil, mais à un essai. Le journaliste y salue d’abord le travail entrepris par l’écrivain sur son blogue : « Fin lecteur de poésie, l’écrivain s’y impose comme un critique raffiné, érudit et amical dont le style, limpide et élégant, s’apparente à celui de la conversation relevée. Ces qualités en font une rareté dans le paysage littéraire québécois. » Puis, il rend compte de l’essai : « Dans Le complexe d’Orphée (Nota bene, 2023, 186 pages), l’écrivain se fait plus essayiste que critique en proposant « une manière de promenade » dans laquelle il tente « de saisir la nature de la poésie ». Fidèle à son approche modeste et exploratoire, il déambule en compagnie des poètes et penseurs qu’il aime afin de délimiter son objet, tout en cultivant le souci de ne pas l’enfermer. » Il conclut sa chronique en ces termes : « Partisan des « poèmes limpides » qui disent de « simples vérités », Guénette trouve dans la poésie un antidote « à l’endormissement de [ses] facultés » ou, comme l’écrit Valéry, un discours « chargé de plus de sens, et mêlé de plus de musique, que le langage ordinaire n’en porte et n’en peut porter ». Fénelon aurait aimé ce livre admirable. » La conclusion de l’article d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie était elle aussi plutôt réjouissante : « Romancier accompli (son dernier récit, Vierge folle, est paru en 2021 aux éditions de La Grenouillère), critique littéraire important (son blogue, intitulé Dédé blanc-bec, offre des comptes rendus très étoffés sur des publications québécoises), Daniel Guénette est aussi un poète qui mérite toute notre attention. »

2 réflexions sur « Gaëtan Brulotte : La contagion du réel : nouvelles : Lévesque éditeur : Collection Réverbération : 2014 : 152 pages »

  1. «En ce sens, le réel est contagieux, puisqu’il motive et suscite l’écriture.» Les germes du réel… J’aime bien. Je me rends compte que le réel complexe comme source d’inspiration artistique m’allume davantage que la souffrance ou le malheur, tous deux tellement présents dans la littérature. Accepte que je te dise que je trouve remarquable ta sensibilité à cette thématique du réel!

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