France Cayouette : Arbres debout sur nos paupières : Poésie : Éditions du passage : 2025 : 104 pages

L’écrivain public tient la plume pour ceux et celles qui n’ont nulle possibilité d’écrire. À leur place, il trace des mots sur le papier. Notre poète ressemble quelque peu à ce dernier. Écrivaine, elle a rassemblé des témoignages auprès de personnes qui n’écrivent pas, mais qui ont beaucoup à dire, à raconter. Leurs propos ont nourri ses poèmes. Elle y a puisé son inspiration.

Il est difficile et nullement nécessaire de faire le partage entre l’imaginaire de la poète, l’observation à laquelle elle s’est livrée et ce qu’elle a retenu des nombreuses conversations qu’elle a eues avec des hommes et des femmes qui entretiennent ou entretenaient des liens étroits avec des arbres. France Cayouette a le don de cueillir et d’accueillir la vie des autres, de découvrir à travers leur parole des perles de bonheur ainsi que les braises fumantes de leurs souffrances, d’y percevoir en quelque sorte une poésie à l’état brut, de la sublimer, de lui donner des ailes et du vent dans les branches.

C’est à la fin du recueil qu’un éclairage est donné quant au processus de création du recueil. On y apprend que pour sa partie la plus substantielle, la plus élaborée, soit la seconde, la poète a entrepris de recourir à une démarche similaire à celles des reporters et des documentaristes. Elle a cueilli des anecdotes, des confessions auprès de forestiers ou d’habitants vivant aux abords des forêts ou les fréquentant en tant que visiteurs afin de s’y promener en toute simplicité. Elle a travaillé en leur compagnie comme d’autres cueillent des champignons dans la forêt.

Elle cite Hélène Dorion : « La terre a commencé à recueillir nos histoires ». C’est précisément ce que fait France Cayouette. À la manière des ethnologues qui parcourent les campagnes afin de colliger des contes et des légendes, tout comme les ethnomusicologues faisant de même dans le but de récolter des chants ou des airs folkloriques, la poète est allée à la rencontre des hommes et des femmes de son coin de pays. Ils lui ont parlé des arbres. De leur rendez-vous au sein de leurs ombres et de leurs lumières. Ils l’ont entretenue au sujet des moments importants de leur vie alors que des arbres étaient mêlés de très près à leur joie ou leur détresse.

Dans les remerciements, à la fin du recueil, la poète dévoile son modus operandi. Je la cite : « Merci à l’écrivain Gilles Jobidon pour l’œil éclairant pendant l’écriture de la partie en prose, très librement inspirée d’une collecte de témoignages qu’on m’a confiés avec beaucoup de générosité. Quelques centaines de personnes m’ont raconté, individuellement ou collectivement, des moments vécus avec un arbre ou une forêt. Des éclats de leurs récits se sont greffés à mon propre regard et à mon imaginaire ; nos histoires, nos sensibilités se sont entremêlées pour ouvrir de nouveaux chemins. »

La partie en prose à laquelle réfère ici la poète est la plus substantielle du recueil, son cœur. À elle seule, elle ne compte pas moins de 55 poèmes — les deux autres sections étant nettement plus succinctes. Cette partie centrale contient des microrécits dans lesquels sont racontées des expériences vécues par différentes personnes. Nous pourrions dire que ces personnes sont des personnages dans la mesure où l’imagination de la poète transpose leurs univers. Une part de fiction reforme sans doute légèrement leur réalité. Parfois, la poète est elle-même le personnage d’un de ses récits. On la voit, par exemple, dans un autocar, rêveusement occupée à voir défiler la kyrielle interminable des arbres. Des souvenirs d’enfance lui reviennent aussi en mémoire.

Lisant un autre poème, on se plaît à imaginer que le personnage qui fait la sieste à l’ombre d’un énorme marronnier est son compagnon de vie. De ce poème et de tant d’autres émanent une certaine quiétude, une harmonie, un état de communion avec la nature. Ailleurs, une dame qui a perdu l’usage de ses jambes évoque son enfance heureuse, alors qu’elle pouvait avec la complicité de ses frères grimper dans les arbres. Avec empathie et tendresse, la poète écrit alors qu’elle renoncerait « sur-le-champ à toutes les phrases à venir pour lui en tendre une seule qui se ferait canopée à portée de fauteuil roulant. »

Si de la plupart des poèmes se dégage un certain sentiment de paix voire de plénitude, d’accordailles avec la flore et la faune, la mer et les champs, pour tout dire entre l’être humain et la nature, la poète n’élude pas les aspects tragiques de l’existence. Les récits qu’on lui fait sont parfois dramatiques. Aux branches des arbres, comme dans la chanson qu’interprétait naguère Billie Holiday, « Strange fruit », pendent parfois des désespérés. Billie chantait.  

Southern trees bear strange fruit
Blood on the leaves and blood at the root
Black bodies swinging in the southern breeze
Strange fruit hanging from the poplar trees

Les arbres du Sud portent un fruit étrange
Du sang sur leurs feuilles et du sang sur leurs racines
Des corps noirs qui se balancent dans la brise du Sud
Un fruit étrange suspendu aux peupliers

On l’aura compris, la prose poétique de France Cayouette embrasse la vie et la mort. Les scènes qu’elle brosse, les anecdotes qu’elle raconte, tantôt légères, tantôt sombres, sont toutes empreintes d’humanité. Par exemple, au jardin, elle est témoin de l’agonie d’un chat. Elle passe un moment près de lui, le caresse de sa voix — « Toujours avec cette voix agenouillée en elle-même. » Elle quitte la scène par intermittences, puis se présente à nouveau sur les lieux de cette agonie. Le chat s’est alors un peu déplacé. Quand elle le retrouve une dernière fois, à la tombée du jour, elle lui fait finalement ses adieux. Tout dans ce récit ainsi que dans les autres est de l’ordre d’une extrême et tendre compassion.

Dans cette deuxième partie, intitulée « Entre la peau et l’écorce », on rencontre presque autant de personnages qu’il y a de poèmes. On ne peut honorer chacun d’eux. Je m’en tiendrai à cette vieille dame qui « tient sur ses genoux l’urne qui contiendra ses cendres. » C’est son fils qui l’a sculptée. Il faut lire ce poème pour saisir la finesse avec laquelle la poète parvient à recréer un moment si prégnant, alors que le sens affleure dans le très beau silence régnant dans la chambre où sont assis la mère et le fils. « Ils ne parlent pas. Laissent les veines saillantes irriguer la chambre avec la délicatesse des ruisseaux. » Le poème précédent se terminait ainsi : « Consent déjà à la terre qui l’aura porté. » On comprend qu’un tel consentement anime l’âme affaiblie de la vieille femme alors qu’elle contemple les veines du bois de son urne. Chez France Cayouette, les arbres et la nature nous renseignent sur notre fin prochaine, ils nous apprennent « l’art de tendre vers la fin », « l’art de tomber ».

On voit rarement des recueils de poèmes aussi homogènes, aussi solidement ficelés, tissés avec autant d’art que d’habileté, dont l’unité est aussi grande. Chaque poème manifeste un lien étroit avec la vie des arbres. Mais cette unité remarquable n’est pas obtenue au détriment de la variété. Celle-ci est manifeste. La poète maîtrise l’art de ramifier son ouvrage, d’en étoiler les diverses branches en de multiples directions. Chacune de ces branches, entendez chacun de ses poèmes, offre des fruits divers. On comprendra que bien que les poèmes soient liés entre eux par le sujet traité, ils ouvrent chacun de nouvelles perspectives, mettent en présence de nouvelles réalités, celles vécues par des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Ces récits sont comme de petits tableaux : « Certains matins immaculés, on croirait l’aura du village hébergée par les branches. / / On respire doucement dans la même gravure. »

La sensibilité de la poète est telle qu’on pourrait à son endroit parler d’une grande porosité aux autres et aux paysages. Les mots qu’elle emprunte à Isabelle Duval — « Dilué dans le paysage, le cœur est une pierre poreuse » — décrivent parfaitement son attitude, cette empathie qui lui permet de se mettre à la place des autres, de traduire en quelque sorte leur expérience. Il s’agit pour elle de fusionner avec le monde, surtout avec les arbres et les personnes, parfois ses proches, plus souvent ceux et celles qu’elle interroge. Elle mentionne ce phénomène en maints passages : « je me fonds » (dans « la rangée de peupliers ») ; et toujours, s’agissant de son rapport aux arbres : « je suis soudain des leurs ». Il en va de même avec les cueilleurs de champignons qui « se dispersent ici et là. Chorégraphient la forêt, ne font qu’un avec elle. » Parler ici de symbiose n’est pas exagéré, d’autant que la poète emploie ce mot : « Nos corps et nos rêves se rétractent et se dilatent en symbiose avec le bois toujours vivant. À l’aube nous aurons légèrement changé, modeste matière dans la matière. »

On peut parler ici de synesthésies du cœur, de subtiles connexions entre soi, les autres, le monde, les arbres et les forêts : « ici le champ c’est aussi la mer / hier c’est aussi demain ». Le vaste monde semble contenu dans les particules fines qui le composent : « Quand elle soulève le couvercle du pot Masson rempli d’aiguilles de sapin, c’est toute la forêt qui se dresse d’un coup dans la cuisine. L’immobilité surréelle d’un orignal aux aguets dans la tourbe, l’or des chanterelles, les banderoles de lichen. » Les éditions du passage énoncent dans la biographie de la poète la plus juste idée qui soit de ce que renferme le recueil de France Cayouette. Je cite. « Les liens qui se tissent entre paysages extérieurs et paysages intérieurs, le sacré qui s’immisce dans le quotidien et la beauté comme voie d’élévation sont au cœur de sa démarche. »

J’hésite à mettre un point final à cette recension. Il aurait fallu consacrer une véritable étude à ce recueil. C’est un recueil dont la composition est finement orchestrée, dont la phrase quoique soignée n’a rien de compassé. J’ai laissé en suspens une grande partie de ses richesses, richesses qui brillent de manière nullement ostentatoire, car la poète qui a la plume sûre n’appuie jamais fortement sur le papier, ne se lance pas dans de grandes tirades, fait montre de sobriété dans le scintillement de ses images. Sa poésie, poésie du cœur, intelligemment conçue, mais sans intellectualisme, se tient à mille lieues du pathos et des trop faciles sensibleries de qui ne cherche qu’à s’épancher. Pour tout dire, cette poésie est franchement admirable. 

BONUS

La forêt retient parfois son souffle pour ouvrir une clairière où se déploient en un seul corps nu le silence, l’âme, le soleil.

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Au détour d’un sentier, dans une barque abandonnée, le lichen a dessiné une mappemonde.

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Un marron vient d’atterrir dans l’herbe grasse, et tout pourrait s’arrêter ici. Avec cette chute silencieuse dont j’aurai été la seule témoin.

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Auteur : Daniel Guénette

Né le 21 mai 1952, Daniel Guénette est originaire de Montréal. Il a vécu la majeure partie de son existence dans l’arrondissement de Saint-Laurent. Après des études en lettres à l’Université de Montréal, où il obtient un diplôme de maîtrise en création littéraire, il enseigne la littérature au cégep de Granby. En 2011, il prend sa retraite après 34 années d’enseignement. À l’aube de la soixantaine, il renoue avec l’écriture qu’il avait cessé de pratiquer durant près de vingt ans. Il publie chez Triptyque deux recueils de poésie, Traité de l’Incertain en 2013 et Carmen quadratum en 2016, ainsi qu’un récit, L’École des Chiens, en 2015. Dans son œuvre antérieure alternaient ouvrages de poésie (3 titres au Noroît, 2 chez Triptyque) et productions romanesques (3 titres chez Triptyque). Ces ouvrages furent publiés entre 1985 et 1996. L’ensemble fut bien reçu par la critique. À l’occasion du vingtième anniversaire des éditions Triptyque, feu Réginald Martel écrivait : « Et on soupçonne que bien des éditeurs seraient ravis d’inscrire à leur catalogue, parmi quelques auteurs de Triptyque, le nom d’un Daniel Guénette, par exemple. » J. Desraspes a enchanté Jean-Roch Boivin : « Ce roman est un délicieux apéritif, robuste et délicat, son auteur un écrivain de talent et de grands moyens. » Réginald Martel parle d’un roman « qu’on dévore sans reprendre son souffle » ; il salue également la parution des romans qui suivent, se montrant surtout favorable à L’écharpe d’Iris. Pierre Salducci écrit dans Le Devoir un article élogieux sur ce roman : « L’écharpe d’Iris est une réussite, une petite musique qui nous parle de la nature humaine et qu’on n’arrive pas à oublier. Un roman magnifique, un vrai. Pas un phénomène de mode. Pas un produit branché et périssable. Mais de la littérature. Tout simplement. » L’École des Chiens, qui en 2015 marque le retour de l’auteur au récit, a été commentée par divers blogueurs, dont le poète Jacques Gauthier : « Ce beau récit du poète Daniel Guénette évoque, avec pudeur et humilité, les onze années vécues auprès de Max qu’il a dû faire euthanasier à cause d’un cancer. Ils sont rares de tels livres qui traitent si tendrement de la relation entre un homme et son animal de compagnie. Ça parle de vie et de mort, d’attachement et d’amitié, d’enfance et de solitude. » Pour sa part, Topinambulle écrit : « Dans ce très beau récit, un homme apprivoise doucement le deuil de son chien. À la manière de Rousseau, Daniel Guénette nous invite à le suivre dans ses promenades, dans les méandres de ses souvenirs, où l'évocation de l'ami fidèle nous servira de guide. ». Dominic Tardif, dans Le Devoir, 4 juillet 2015 a rendu compte chaleureusement de L’école des chiens. Il a souligné qu’avec ce récit, l’auteur avait produit « de la vraie littérature » : « Plus qu’un livre sur un maître et son animal, L’école des chiens célèbre le pouvoir de l’écriture qui, chez Daniel Guénette, n’aspire pas à remplacer l’en allé, mais bien à en continuer la vie. » Recommandé avec enthousiasme à ses téléspectateurs, L’école des chiens a fait l’objet d’un échange de cadeaux à l’émission LIRE présentée sur ARTV. À partir de 1975, l’auteur a collaboré à diverses revues de littérature à titre de poète et de critique. On a pu lire ses recensions dans la revue Mœbius. Pour l’une d’elles, l’auteur a été finaliste au Prix d’excellence de la SODEP 2016, dans la catégorie Texte d’opinion critique sur une œuvre littéraire ou artistique. Plus récemment, l’auteur a publié deux nouveaux titres en poésie, Varia au Noroît en 2018 et, à l’hiver 2023, La châtaigneraie aux Éditions de la Grenouillère. Pour ce recueil, le poète a été finaliste au Prix d’excellence du webmagazine La Métropole. Dans la recension que réserve à cet ouvrage la revue LQ, le critique Antoine Boisclair écrit: « Ce recueil émouvant, très maîtrisé du point de vue formel, témoigne d’un savoir-faire indéniable. » Le critique et poète français Pierre Perrin écrit dans sa revue trimestrielle de littérature, la revue française « Possibles », ne pas confondre avec la revue québécoise du même nom : « Daniel Guénette a le vers sûr, souvent proche de l’alexandrin, parfois très bref. Il sait restituer une vie, avec sa foudre, ses éclairs, et les moments de calme, voire de communion. La Châtaigneraie constitue un beau recueil presque filial. » Pour sa part, dans Le Ou'tam’si magazine, Nathasha Pemba déclare que « La châtaigneraie est un recueil de poésie qui a l’allure d’un hommage, d’un renouvellement du contrat amical. C’est une poésie ontologique qui va au fond des choses pour faire émerger l’être. Daniel Guénette une fois plus confirme qu’il est poète, le poète de l’amitié, le poète de l’altérité, le poète de l’éternité. » Outre ces recueils de poésie, l’auteur fait paraître quelques nouveaux romans. De Miron, Breton et le mythomane, paru en 2017 à La Grenouillère, Dominic Tardif écrit dans Le Devoir : « Chronique des glorioles imaginaires d’un grand taquin aimant (se) conter des histoires et fabuler une légendaire vie d’aventures, Miron, Breton et le mythomane est le carton d’invitation d’une fête organisée en l’honneur du mensonge auquel s’abreuve n’importe quelle forme de littérature digne de ce nom. » Pour sa part, Dédé blanc-bec reçoit dans Nuit Blanche un commentaire signé Gaétan Bélanger : « Le ton poétique empreint d’humour et de nostalgie adopté par l’auteur rend extrêmement agréable la lecture de ce roman émouvant. Il faut préciser que, tout d’abord, il est un peu déroutant de suivre les bonds fréquents de la narration dans le temps. Plus que de simples digressions, elles donnent parfois l’impression que l’auteur saute du coq à l’âne pour revenir aux mêmes événements, observés sous un angle différent. Mais on s’habitue vite à cette manière ou à ce style et on l’apprécie pour son originalité. Voilà donc un roman au texte minutieusement poli et se démarquant par sa qualité et son audace. » Vierge folle est le dernier roman de l’auteur. La recension parue dans Culture Hebdo se termine avec ces mots : « Nous vous laissons le soin de découvrir la conclusion. Excellent, est un euphémisme. On a adoré. » Ce roman, sans doute le meilleur de l’auteur, s’il a suscité l’enthousiasme de ses lecteurs n’a guère fait l’objet de recensions sérieuses. Pour des recensions sérieuses, il aura fallu attendre l’hiver 2023. Au billet d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie, se sera ajoutée dans Le Devoir une chronique de Louis Cornellier consacrée non pas à un roman ou un recueil, mais à un essai. Le journaliste y salue d’abord le travail entrepris par l’écrivain sur son blogue : « Fin lecteur de poésie, l’écrivain s’y impose comme un critique raffiné, érudit et amical dont le style, limpide et élégant, s’apparente à celui de la conversation relevée. Ces qualités en font une rareté dans le paysage littéraire québécois. » Puis, il rend compte de l’essai : « Dans Le complexe d’Orphée (Nota bene, 2023, 186 pages), l’écrivain se fait plus essayiste que critique en proposant « une manière de promenade » dans laquelle il tente « de saisir la nature de la poésie ». Fidèle à son approche modeste et exploratoire, il déambule en compagnie des poètes et penseurs qu’il aime afin de délimiter son objet, tout en cultivant le souci de ne pas l’enfermer. » Il conclut sa chronique en ces termes : « Partisan des « poèmes limpides » qui disent de « simples vérités », Guénette trouve dans la poésie un antidote « à l’endormissement de [ses] facultés » ou, comme l’écrit Valéry, un discours « chargé de plus de sens, et mêlé de plus de musique, que le langage ordinaire n’en porte et n’en peut porter ». Fénelon aurait aimé ce livre admirable. » La conclusion de l’article d’Antoine Boisclair portant sur La châtaigneraie était elle aussi plutôt réjouissante : « Romancier accompli (son dernier récit, Vierge folle, est paru en 2021 aux éditions de La Grenouillère), critique littéraire important (son blogue, intitulé Dédé blanc-bec, offre des comptes rendus très étoffés sur des publications québécoises), Daniel Guénette est aussi un poète qui mérite toute notre attention. »

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